No church in the wild {Megara}

UN • Shine bright like a diamond Carriériste dans l’âme, Megara a toujours voulu réussir. Achever une carrière dont elle serait fière, à la fin de sa vie. Regarder en arrière et constater avec satisfaction l’ampleur du chemin accompli. Ses études, elle les fait dans la publicité, dans les lettres. Elle se remarque un gout prononcer pour la lecture, surtout de roman, fictif ou non. Alors elle s’oriente dans l’édition et y travaillera toute sa vie. Démarrant du bas de l’échelle, en tant que simple assistante, elle s’est hissé en haut de la chaîne alimentaire. Passant de la frêle gazelle au lion redouté de tous, craint et pourtant admirée. DEUX • Cool kids Pourtant, malgré tout ça, elle a toujours voulu avoir des enfants, Meg. Elle ressentait ce désir de donner l’envie, d’élever ses propres progénitures. Alors quelques années après s’être mariée, elle a aménagé son emploi du temps pour faire une place dans sa vie à sa descendance. Probablement sa plus grande fierté, après sa carrière. TROIS • Mask off Bien qu’elle en est honte, elle est obligée de porter des lunettes pour lire, ses yeux fatiguant trop vite. Bien entendu, elle s’en est trouvé une paire à son image, fine et raffiné, de grande marque. Pourtant malgré ça, elle déteste son visage derrière ces carreaux qui lui rappelle, à chaque fois qu’elle veut plonger dans un bouquin, les années qui s’accumulent et le compteur de la vie qui augmente. QUATRE • Take me to infinity Vieillir. Sa hantise, son plus grand démon. Elle lutte, pourtant, chaque jour. Elle lutte pour ne pas se laisser marquer par les épreuves et les années. Les soins, les crèmes, le sport. Elle s’est sculpté un corps de rêve et un visage plus jeune. Elle jubile, lorsque beaucoup la pensent de quelques années, parfois même dix, la cadette. Elle cultive cette jeunesse éternelle, en sachant pourtant au fond d’elle, qu’un jour où l’autre, ses efforts seront vains, et qu’elle devra accepter la vérité. CINQ • Girlfriend guide to divorce Son divorce a été une énorme épreuve. Pas pour la perte de son mariage en lui même, qui déjà depuis quelques années, n’était plus que le terne souvenir d’un bonheur rouillé et abîmé mais bel et bien parce qu’elle en a perdu tous ses repères. Adieu les habitudes et les évidences d’une vingtaine d’années de mariage. Se réinventer, réapprendre à vivre, affronter un célibat nouveau et déstabilisant. Elle ne sait plus vraiment charmer, Meg. Elle ne sait plus vraiment jouer les vierges effarouchées découvrant les premiers bourgeons d’un amour naissant. Alors, elle profite. Elle s’abandonne à la facilité, aux histoires sans lendemain, aux excès en tout genre. Elle vit une crise. Sa crise. Comme une cinquantaine en avance. Le besoin, viscéral, de tout foutre en l’air, de tout régenter. Le désir de sortir de la banalité et des habitudes pour se retrouver et renouer avec elle même. Se prendre pour la jeune femme qu’elle a pourtant laissée derrière elle depuis bien longtemps. Tornade dévastatrice qui refuse d’accepter sa condition et son âge. Qui balance à la face du monde que désormais, elle compte bien rattraper le temps perdu. Combler le calme d’une vie, jusqu’ici trop sage. SIX • Dark horse L’équitation. Les chevaux. Sa grande passion depuis toute jeune. Depuis qu’elle a découvert les joies de la campagne et des grands espaces. Aujourd’hui encore, elle monte, régulièrement. Elle possède d’ailleurs sa propre jument, Athéna, une jument appaloosa en pension au Ranch Stokes. Ancienne compétitrice elle a remporté plusieurs prix en jumping, ayant quelques galops à son actif. C’est son moment d’évasion, hors du temps, hors du monde, hors de son quotidien. Une part d’enfance, qui est toujours restée. SEPT • Love on the brain La passion des mots, depuis toujours. Sans écrire elle même, voilà que Meg dévore les récits, les romans, les histoires fantasques ou dramatiques. Sa bibliothèque est un amat de trésors en tout genre, de best-seller ou de classique de la littérature. Elle a pris l’habitude, chaque soir, de s’évader un instant, avec un verre de vin ou une boisson chaude, blotti dans un fauteuil ou dans ses draps de cotons. Son petit plaisir à elle, à défaut de regarder la télévision, c’est sa culture littéraire qui a été cultivé. HUIT • Window to the sky Elle n’est pas la mère envahissante, complètement à côté de la plaque ou encore surprotectrice. Ses enfants, elle a toujours fait en sorte de les laisser vivre leur vie, le plus possible. Elle cultive leur créativité, leurs envies, les pousses à réaliser leurs rêves. Elle en a toujours été proches, malgré les déboires, malgré les conflits. Pourtant, depuis sa crise, depuis son divorce, les tensions sont palpables et les jugements acerbes.  NEUF • Firestone Meg n’a jamais été une très grande sportive, pourtant, elle fait partie de ses femmes qui ont un besoin viscéral de prendre soin d’elles. Alors elle fait du jogging, du fitness dans une salle de sport, deux fois par semaine, en plus de cours de yoga. Elle cultive son apparence, sa forme. Refusant de vieillir, elle a bien compris qu’elle devait, pour cela, mettre toutes les chances de son côté. L’élégance prononcé, elle soigne aussi bien sa forme que sa tenue, ayant un dressing prêt à faire pâlir n’importe quelle passionnée de mode, jusqu’à ses propres filles. DIX • Digital love Grande férue de technologie, Meg s’est toujours tenu au courant des modes et des tendances diverses. Téléphone dernier cri, compte sur Facebook, twitter ou encore Instagram, elle amuse ses propres enfants et s’émancipe à sa façon, d’autant plus depuis qu’elle affiche sa vie de divorcée, d’amusement et d’insouciance.