Sujet: high heels in her hands swaying in the wind Mar 29 Aoû - 1:29
megara & dustin
high heels in her hands swaying in the wind
Il était déjà tard, ou tôt en fonction de la perspective, lorsque le téléphone a sonné. Loin d'être réveillé, je déambulais vêtu d'un débardeur et d'un boxer dans le salon en m’abreuvant de quelques gorgées de lait au goulot même de la bouteille. Le froid du carrelage se rependait de mes pieds jusqu'au reste de mon corps, mais c'est surtout cette maudite sonnerie qui m'extirpa de l'état de semi somnambulisme qui m'animait à cette heure-ci. Dana et Daniel dormaient encore et c'est tout naturellement que j'ai décroché le combiné pour m'exprimer d'une voix enrouée, les yeux à demi clos. Mais la voix éveillée et dérangée de cet homme suffit à me sortir du monde des rêves dans lequel j'avais encore un pied. J'écoutais son flot de paroles avant d'affirmer que j'étais déjà en route. En quelques minutes j'avais enfilé un short et une paire de baskets, me retrouvant au volant de ma voiture alors que le soleil n'était pas encore levé. En direction du bar, j'étais à la fois impatient et énervé à l'idée de retrouver ma mère saoul à la fermeture d'un bar. Apparemment, le propriétaire de l'établissement n'arrivait pas à la faire sortir et avait fini par composer le numéro de téléphone de la maison présent dans le porte-monnaie que ma mère lui avait tendu en lui demandant de prendre assez d'argent pour d'autres doses d'alcool. Une fois garé rapidement, je me suis empressé de rentrer dans le bar. Il n'y avait plus personne, si ce n'est un propriétaire désemparé derrière son bar et deux gardes du corps entourant ma mère dont le rire semblait trop cristallin. De loin, elle ne semblait pas ivre. Elle semblait juste apprécier le moment en ayant perdue la notion du temps et toute censure de joie. Je soupire doucement en apparaissant sous les yeux de ma mère halluciné. J'ai mis un peu de temps, non désireux de la brusquer et l'ai laissé marcher sans mon aide suite à sa demande. Elle tanguait un peu, pochette entre ses doigts mais n'était pas bourrée au point d'en faire un drame. Le boss voulait sans doute retrouver son lit douillet. C'est donc en pouffant à la vue de ma mère, non sans avoir pris une courte vidéo que j'ai quitté le bar sans faire preuve de la moindre politesse face au propriétaire. Je ne m'étais même pas présenté, n'importe qui aurait pu rentrer, se faire passer pour une connaissance à ma mère et l'emporter. Après plusieurs paroles insensées auxquelles j'ai fais mine de répondre, j'ai finis par installer ma mère à l'arrière de ma caisse en priant Dieu, Boudha, Vishnou, Allah et Satan qu'elle ne vomisse pas sur le cuir. Qu'elle ne vomisse pas tout court. Arrivés à notre belle maison à Willow Street, j'ai réussi à la faire marcher jusqu'au seuil en évitant de la faire crier ou parler trop fort dans le voisinage. Elle n’eut pas la force de monter à l'étage, s'écroulant dans le sofa du salon tandis que je refermais derrière moi la porte à double tour. J'ai retiré ses talons aiguilles, plaçant ses jambes sur le reste du sofa en étalant une couverture sur son corps déjà endormi.
Le lendemain, tandis que mes sœurs étaient sorti, j'en ai profité pour retrouver ma mère. Régnant dans la cuisine ouverte sur le somptueux salon, j'ai commencé par faire couler du café noir en préparant des oeufs brouillés, des tranches de bacon et une salade. De quoi éponger l'estomac et se nettoyer le palet. Je n'ai pas manqué de remplir un grand verre d'eau garnit de glaçons en laissant les odeurs diverses se loger jusqu'aux narines de ma mère. En remarquant du mouvement sur le canapé, j'ai commencé à chanter cette vieille chanson de Taio Cruz « I got a hangover, woaw ! I've been drinking too much... for sure. » j'appuie sur les derniers mots non sans un léger rire, me dirigeant déjà vers le sofa pour déposer sur la table basse l’assiette d’œufs et de bacon et le bol de salade, un dernier détour vers la cuisine pour apporter couverts, eau et tasse de café fumante sans sucre. Prenant place sur un fauteuil adjacent au sofa sur lequel ma génitrice s'extirpait des songes, je patientais en faisant défiler les photos sur Instagram.
AVENGEDINCHAINS
nb: je me suis permis de nommer les deux sœurs pour le rp + j'espère que ça va te plaire, you wreck mother
Accueil 
Il était déjà tard, ou tôt en fonction de la perspective, lorsque le téléphone a sonné. Loin d'être réveillé, je déambulais vêtu d'un débardeur et d'un boxer dans le salon en m’abreuvant de quelques gorgées de lait au goulot même de la bouteille. Le froid du carrelage se rependait de mes pieds jusqu'au reste de mon corps, mais c'est surtout cette maudite sonnerie qui m'extirpa de l'état de semi somnambulisme qui m'animait à cette heure-ci. Dana et Daniel dormaient encore et c'est tout naturellement que j'ai décroché le combiné pour m'exprimer d'une voix enrouée, les yeux à demi clos. Mais la voix éveillée et dérangée de cet homme suffit à me sortir du monde des rêves dans lequel j'avais encore un pied. J'écoutais son flot de paroles avant d'affirmer que j'étais déjà en route. En quelques minutes j'avais enfilé un short et une paire de baskets, me retrouvant au volant de ma voiture alors que le soleil n'était pas encore levé. En direction du bar, j'étais à la fois impatient et énervé à l'idée de retrouver ma mère saoul à la fermeture d'un bar. Apparemment, le propriétaire de l'établissement n'arrivait pas à la faire sortir et avait fini par composer le numéro de téléphone de la maison présent dans le porte-monnaie que ma mère lui avait tendu en lui demandant de prendre assez d'argent pour d'autres doses d'alcool. Une fois garé rapidement, je me suis empressé de rentrer dans le bar. Il n'y avait plus personne, si ce n'est un propriétaire désemparé derrière son bar et deux gardes du corps entourant ma mère dont le rire semblait trop cristallin. De loin, elle ne semblait pas ivre. Elle semblait juste apprécier le moment en ayant perdue la notion du temps et toute censure de joie. Je soupire doucement en apparaissant sous les yeux de ma mère halluciné. J'ai mis un peu de temps, non désireux de la brusquer et l'ai laissé marcher sans mon aide suite à sa demande. Elle tanguait un peu, pochette entre ses doigts mais n'était pas bourrée au point d'en faire un drame. Le boss voulait sans doute retrouver son lit douillet. C'est donc en pouffant à la vue de ma mère, non sans avoir pris une courte vidéo que j'ai quitté le bar sans faire preuve de la moindre politesse face au propriétaire. Je ne m'étais même pas présenté, n'importe qui aurait pu rentrer, se faire passer pour une connaissance à ma mère et l'emporter. Après plusieurs paroles insensées auxquelles j'ai fais mine de répondre, j'ai finis par installer ma mère à l'arrière de ma caisse en priant Dieu, Boudha, Vishnou, Allah et Satan qu'elle ne vomisse pas sur le cuir. Qu'elle ne vomisse pas tout court. Arrivés à notre belle maison à Willow Street, j'ai réussi à la faire marcher jusqu'au seuil en évitant de la faire crier ou parler trop fort dans le voisinage. Elle n’eut pas la force de monter à l'étage, s'écroulant dans le sofa du salon tandis que je refermais derrière moi la porte à double tour. J'ai retiré ses talons aiguilles, plaçant ses jambes sur le reste du sofa en étalant une couverture sur son corps déjà endormi.