Ruby Breckenridge member △ flower in the field
Messages : 79 Pseudo : red. Célébrité, © : nathan niehaus (perséphone). Age : vingtaine décrochée de justesse. Job : serveur au atlas café depuis une petite année de loyaux services, traîne sa carcasse où il peut. Address : une vielle ford mustang, peinture délavée, impossible de la rater. Love : verre à moitié plein, à moitié vide, c'est peut-être sous ses yeux.
| Sujet: burning bridges † ruben sr & jr Jeu 24 Aoû - 20:21 | |
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☾☾☾ La bouche sèche, il toque froidement à la porte. Ruby bien qu'il sache mettre les gens à l'aise et possède le sourire commercial, ne possède pas cette chaleur solaire que certaines personnes ont. A vrai dire, on le remarque rarement dans la rue, sauf quand on le reconnaît et qu'on désire l'insulter où jeter un regard méfiant, il n'attire aucune sympathie, aucune admiration. Il ne se passe des heures avant que la porte de chez lui ouvre, juste le temps de songer à quelques mots à prononcer qui resteront fade, qui n'auront jamais aucune saveur, ni vraiment de sens. La logique des choses voudrait qu'il commence par s'excuser de son absence, un an sans revenir ça laisse des marques, ça ne passe pas inaperçu. Il se demande si sa chambre à bougé, si ses vieux trophées sont restés sur ses armoires à prendre la poussière en attendant que leur propriétaire viennent raviver leur dorure e toc, si il y a encore ses draps du jour où il est parti, si la pièce sent le renfermé ou le déodorant à la lavande qu'achetait sa mère pour son petit prix. Il a abandonné sa famille. C'est ce qui s'est réellement passe ce jour là. Il sourit en coin Ruben (Junior !). L'acte le plus lâche qu'il ait jamais accompli, c'est bien de laisser son cher père en pâture aux gonzesses qui lui servent de soeurs. Il pensait qu'il serait fort, que daddy tiendrait le coup sans lui. Pas après ce qu'il a vu. Il ne sait pas encore quoi en penser, il voudrait frapper son père en plein visage et lui faire la morale, ou faire fuir Jade, le plus loin possible. Mais ce n'est pas son rôle. Il reste perdu, déboussolé devant la stature de l'homme qu'il a toujours admiré. P'pa. Ni bonjour, ni salut, ni pardon, au final, rien ne sort. Juste un constat un peu triste, sans joie ni regret. Papa. T'as pas changé. Papa, tu m'as manqué. Papa est-ce que t'as pensé à moi ?T'es content, de me voir ? Tu m'en veux ? Tout à la fois. J'suis de passage... alors, j'suis venu faire coucou.
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